Manouchian au Panthéon: Macron a-t-il enterré la Résistance?

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

À l’occasion du 18 juin 2023 :

Macron récupère Manouchian et la résistance. Et ce, avec la complicité de toute la classe politique, même à « gauche ». Macron, l’ennemi du peuple, qui aurait été collabo en 1940-44, puisqu’il est au service de la grande bourgeoisie, et qu’à l’époque celle-ci disait : « Plutôt Hitler que le Front populaire » !

Que la gauche, et même le P »C »F, soit complice de cette récupération n’a rien d’étonnant, puisqu’après avoir joué à fond son rôle dans le spectacle du covid, en participant à la propagation de la grande peur et en étant pour l’obligation du vaccin ARN qui fait de nous des OGM, elle a parfaitement su empêcher la population de faire une grève générale sauvage totale et illimitée au sujet de la contre-réforme des retraites.

Une fois de plus, la « gauche » dit vive l’union sacrée, vive la collaboration de classe !

Et à propos du 18 juin, Il faut savoir que le fondateur des FTP, Charles Tillon avait lancé son appel à la résistance dès le 17 juin1940, soit un jour avant de Gaulle ! Mais, comme l’histoire est écrite par la bourgeoisie, vous n’êtes peut-être pas au courant. Voir l’article :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1324

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2/spip.php?article15556

 

 

 

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Macron récupère Manouchian et la résistance19 juin 10:29, par Betty

 

Bonsoir Cher Camarade,

Oui Macron récupère Manouchian et toute la Résistance communiste à l’occupant Hitlérien fasciste/nazi. Mais cela ne m’étonne pas et je suis en phase avec le très long article de Luniterre ( je ne prétend pas être une théoricienne du marxisme-léninisme, mais ma bolchévisation personnelle passe par mes efforts à appréhender quelques éléments fondamentaux)


Quant à l’actuel pcf « ………Il s’en est suivi une dégénérescence terrible du Parti communiste français et son alignement sur les valeurs de la très grande bourgeoisie. Il est devenu une pitoyable organisation réformiste et électoraliste, un Parti composé de carriéristes opportunistes, qui « dissolvent » le rôle des résistants communistes lors de l’occupation de notre pays par le 3e Reich hitlérien, qui ont jeté aux orties l’objectif de la prise du pouvoir et l’instauration d’une société à économie socialiste allant vers le communisme, à savoir la propriété collective des moyens de production synonyme d’abolition de l’esclavage salarié »


L’infamie suprême c’est que ces ordures qui osent se cacher derrière le beau titre de « communistes » ont votés une résolution qui légalise les nazis ukrainiens et l’envoi d’armes terribles de destruction massive au gouvernement godillot Ukrainien ( je ne me trompe pas d’ennemis, il y a le peuple ukrainien, les résistants de l’ombre et les ukrainiens abusés il y a les dirigeants ukrainiens et leurs laquais )

Est ce que, de temps en temps, tu « jettes un œil » sur le blog Histoire et Société de Mme Bleitrach. Cette femme, dont la famille comme la mienne, a du se cacher lors de l’occupation de notre pays par le fascisme/nazisme, puisque étant de confession juive, ne cesse de justifier le renégat Roussel ainsi que les commentateurs qui « sont sa claque ou mieux sa cour » et ses commentateurs se prétendent communistes.
Je n’arrive pas à comprendre comment elle peut justifier le renégat Roussel qui a, avec ses copains et coquins, légalisé les assassins nazis ukrainiens.


Je pense qu’il ne faut plus parler de « gauche » cela n’existe pas, n’existe plus, CAR LE VER ETAIT DANS LE FRUIT DEPUIS LE CONGRES DE TOURS.

Peut-être que tu pourrais republier mon article « les communistes n’ont pas attendu que le 3e reich nazi attaque l’URSS pour entrer en résistance dès 1940 »
Je vais l’envoyer à Histoire et Société, tout de suite MAIS je pense qu’elle ne le publiera pas.
Je suis en train de lire et relire les article d’Oleg Nestérenko – à mon avis il a bien cerné les causes profondes ( Jacques Beau peut aller se rhabiller ) mais en plus de la guerre du dollar c’est la guerre aux richesses de l’Ukraine et de tout le continent soviétique.
Lorsque je concocte un commentaire je met un temps infini ! je recherche mes sources, j’écris, j’efface, je ré écrit …..

Cordialement
Betty

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    • Macron récupère Manouchian et la résistance19 juin 10:42, par do

      Salut Betty,

      Je vais des fois sur le site de Danielle Bleitracht. Je ne savais pas qu’elle justifiait Roussel. C’est incompréhensible.

      Quand tu dis « LE VER ETAIT DANS LE FRUIT DEPUIS LE CONGRES DE TOURS », à quoi fais-tu allusion ?

      Ton article « les communistes n’ont pas attendu que le 3e reich nazi attaque l’URSS pour entrer en résistance dès 1940 » est toujours en ligne sur mon site. Tout le monde peut le lire ici :

      http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

      Il est inutile de le republier.

      Amicalement,
      do
      http://mai68.org

      Répondre à ce message

 

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 Macron récupère Manouchian et la résistance20 juin 18:39, par Luniterre

Dès le départ, en 1920, le PC alors SFIC, est un conglomérat de factions sociales-démocrates « de gauche », certaines plus ou moins gauchisantes, une sorte de PSU géant, en quelque sorte, « majoritaire », à cette occasion, par rapport aux restes de la social-démocratie SFIO de l’époque.

Y avait-il là dedans au moins une faction se tenant sur des positions marxistes conséquentes et capable d’amorcer une formation réellement communiste de ce parti ? Difficile à dire, et la suite tend à prouver que la réponse est plutôt négative.

La période dite de « bolchévisation » est historiquement considérée comme un échec, et y compris, en son temps, par la IIIe internationale.

Mais l’échec vient-il du principe même de la bolchévisation ou de l’incapacité des dirigeants sociaux-démocrates « de gauche » à devenir réellement communistes, au delà du langage et des apparences ?

Tout en revenant à des pratiques essentiellement électoralistes de type sociales-démocrates, le parti a néanmoins trouvé une certaine homogénéité, sous l’autorité du clan Thorez-Duclos-Frachon, ce qui était donc considéré comme un pis-aller par la IIIe Internationale, en comparaison de l’incohérence gauchisante des débuts.

Il est souvent reproché à la direction thorézienne du PCF d’avoir servilement suivi les consignes de la IIIe internationale. Or une étude un peu plus attentive des réalités montre au contraire que cette direction thorézienne a souvent tenté diverses initiatives de son cru et correspondant davantage à son origine sociale-démocrate.

Il se trouve donc simplement que quasiment chacune de ces initiatives était la mauvaise au mauvais moment et que les consignes de « redressement de la ligne », de la part de la IIIe Internationale et/ou de la direction du PC(b) de l’URSS étaient finalement essentiellement une suite de clauses de sauvegarde et de sauvetage de ce qui pouvait l’être encore, mais évidemment sans perspective politique réelle, que cette direction thorézienne aurait été bien incapable de faire aboutir.

__Dans le genre « initiative thorézienne » on a le tristement fameux épisode de négociation pour la « reparution de l’Humanité » auprès des autorités d’occupation nazies… !

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/02/11/mounette-dutilleul-ou-la-memoire-effacee-comment-appeler-les-choses-par-leur-nom/

 

__Dans le genre « redressement de sauvegarde » on a le fameux « passage secret » du Rapport Jdanov qui fustige l’opportunisme de la direction du PCF et du PCI, en 1947.

https://tribunemlreypa.wordpress.com/la-doctrine-jdanov-du-front-anti-imperialiste/

https://tribunemlreypa.wordpress.com/doctrine-jdanov-les-bonnes-feuilles-commentees-selon-eduscol-du-rapport-jdanov-de-1947/

Le Rapport Jdanov en réédition PDF :

http://ekladata.com/lKHN6YvobjDdERofX7oErF8aeXU/Andrei-JDANOV-1947-Rapport-sur-la-Situation-Internationale-reedition-2023-.pdf

Ceci-dit la valeur combative de la base militante du PCF, qui a donc malgré tout fait brillamment ses preuves dans la Résistance, comme le souligne la camarade Betty, n’est évidemment pas en cause, et comme le souligne encore également le Rapport Jdanov, en 1947, mais restera toujours la question de savoir jusqu’où aurait pu mener un tel potentiel, sur la base d’une organisation et d’une formation réellement bolchévique.

On ne réécrit pas l’histoire.

On peut seulement en tirer des leçons.

Comme le dit la camarade Betty, c’est ainsi, me semble-t-il, que l’on peut dire que « le ver était dans le fruit » dès 1920.

La bolchévisation n’est pas simplement une forme d’organisation plus ou moins clandestine, mais d’abord une question de formation militante, qui permet à la fois l’élévation du niveau de conscience et la liaison avec les masses, ce qui a donc été l’échec déterminant dès les débuts du PC-SFIC, la seule « ligne de masse » développée ultérieurement par les thoréziens n’ayant jamais été qu’une ligne essentiellement électoraliste, dont le PCF actuel n’est que le dernier avatar, avec la « réussite » qu’on lui connait désormais… !

Luniterre

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Les COMMUNISTES n’ont pas attendu l’agression de l’Union Soviétique par l’Allemagne nazie pour entrer en résistance : LA PREUVE – Par Jean LÉVY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941,

appelée aussi grève patriotique

des 100 000 mineurs du Nord-Pas-de-Calais 

Elle fut la plus grande grève survenue dans l’Europe occupée, ainsi que la plus longue, ayant durée du 27 mai au 10 juin 1941 dans le Nord-Pas-de-Calais et sur son bassin minier.

 

C’est aussi l’un des premiers actes de résistance collective la plus spectaculaire, et de loin, de l’Occupation nazie en France, le plus important par le nombre de participants, devant les grèves patriotiques d’octobre 1942 en France. 100.000 mineurs y prirent part.

 

 

Les femmes et filles de mineurs y ont joué un rôle primordial, de même que les mineurs polonais, qui représentaient une partie de la population dans de nombreuses communes de l’ouest du bassin minier.

Qui peut nier que cette résistance sociale fut, en grande partie, l’œuvre des cadres clandestins du PC clandestin, quand on connaît leur implantation dans le bassin minier. La sanglante répression allemande, visant d’abord les militants communistes confirme, s’il en était besoin, le rôle que ceux-ci ont joué dans cette grève patriotique, qui prit fin douze jours avant le début l’agression des armées allemandes contre l’Union soviétique, le 22 juin 1941.

Selon les historiens, la machine de guerre allemande recherchait dans les mines de charbon « un rendement maximum » dans une « région d’importance vitale », mais la grève l’a privé d’électricité, alors d’origine charbonnière, via la perte d’un demi-million de journées de travail, et plus d’un demi-million à un million et demi de tonnes de charbon, l’obligeant à en importer massivement de Belgique.

Elle a mobilisé jusqu’à 100 000 des 143 000 mineurs à son point culminant le 5 juin, lendemain d’une marche de « près de 1 500 femmes qui se rendent aux grands bureaux »de Billy-Montigny. 

 

 

L’occupant nazi réagit par 400 à 600 arrestations et la déportation de 270 mineurs au camp de concentration de Sachsenhausen, plus de la moitié y mourant. Des dizaines d’autres grévistes doivent entrer dans la clandestinité, les mineurs de la région représentant la moitié des 270 fusillés par les Allemands à la citadelle d’Arras.

La participation massive des mineurs communistes et de leurs familles à cette grande grève patriotique est volontairement ignorée par l’histoire officielle.

On comprend pourquoi…

Avouer la présence communiste à cette résistance de masse conduirait réduire à néant le mensonge d’État, qui prétend que la résistance du PCF à l’occupant allemand n’aurait commencée qu’après le 22 juin 1941, et l’offensive de l’Allemagne hitlérienne contre l’Union soviétique.

http://www.communcommune.com/2023/06/les-communistes-n-ont-pas-attendu-l-agression-de-l-union-sovietique-par-l-allemagne-nazie-pour-entrer-en-resistance-la-preuve-par-jean-levy.html

JEAN LÉVY

 

 

Les COMMUNISTES n’ont pas attendu l’agression de l’Union Soviétique par l’Allemagne nazie pour entrer en résistance à l occupant nazi et au pouvoir pétainiste.

Envoyé par Berthe Poggiale Avidor

Merci Jean Lévy.

Une nouvelle campagne immonde, en France, initiée par la très grande bourgeoisie industrielle et financière, héritière des industriels et banquiers qui avaient fructueusement collaborés avec l’occupant hitlérien, en rajoute afin de bien enfoncer dans la conscience des Français, outre la falsification du rôle primordial de la Résistance Communiste, dès 1940, à Pétain et à l’occupant Allemand nazi, résistance qui avait débuté bien en amont de l’agression par l’Allemagne nazie le 22 juin 1941 de l’Union Soviétique nie carrément le rôle primordial et incontournable de l’URSS, de son armée rouge, de ses peuples dans la défaite sans condition du 3e Reich nazi hitlérien.

Je remémore que France info a donne la parole à un UN IDIOT UTILE qui, la main sur le coeur, du haut de ses 98 ans, a déclamé avec des trémolos dans la voix « que les méchants et horribles résistants FTP avaient « abattus » des prisonniers allemands en 1944.

Sans commentaires !! les meurtres de masses commis par les hordes nazies en France et au sein des pays de l’Europe occupée par le 3e Reich nazi seraient de l’utopie décrétée par les bolchéviks.

Et oui, le grand capital financier et industriel mondial ( au sein duquel la grande finance française joue sa partition ) à l’occasion de la commémoration de la défaite sans condition d’une des plus féroces puissances impérialistes, l’Allemagne nazie, grâce à la résistance implacable de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, par une nouvelle campagne d’intoxication des consciences de la population française,
* d’une part tente de nier le rôle important, de l’action de résistance des communistes face à l’agresseur fasciste/nazi hitlérien,
* mais encore entend reporter les crimes d’exterminations massives commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient, campagne qui développe sans vergogne l’assimilation du communisme au nazisme. Les bourreaux deviennent des victimes, les victimes des bourreaux. Hitler a ressurgi de sa tombe. Et on réhabilite, non seulement au sein des pays de l’ex URSS, dont les gouvernements sont adeptes des fascistes/nazis, tous les assassins fascistes de masses, les Bandéra and co, les Vlassov, les Toukhatchevski, les Kalmikov, les Pétloura, les Wrangel, les Antonescu, assassins antibolchéviques et autres collaborateurs nazis, mais également au sein des pays de l’union européenne nazifiée.

Le grand capital financier français ainsi que les industriels et banquiers veulent effacer des marbres de l’Histoire le fait que la victoire des peuples sur le fascisme-nazisme porte le sceau indélébile de l’Union Soviétique, de son Armée Rouge et des mouvements de Francs-Tireurs et Partisans au sein desquels les communistes ont été à l’avant-garde, en France et dans le monde.

RAPPEL IMPORTANT sur les raisons du pacte de non agression et de l’interdiction du Parti Communiste Français dès 1939.

Durant six ans, l’URSS essaya de former une alliance contre le nazisme et ne trouva aucun soutien.

Le 30 septembre 1938, l’alliance de la Grande-Bretagne, de la France et de la Pologne avec l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste lors des accords de Munich dépeça la Tchécoslovaquie au profit de l’Allemagne et de la Pologne. Face à la mauvaise foi des pays soi-disant démocratiques le gouvernement soviétique se résigna à signer un traité de non agression en 1939, ce qui permis à l’URSS de préparer sa résistance implacable à l’asseau brutal, qu’elle prévoyait, des hordes nazies hitlériennes.

Dès le 23 août 1939, suite au fait que le gouvernement Soviétique avait signé ce traité de non agression avec l’Allemagne hitlérienne, le Parti communiste Français avait été interdit, et le gouvernement Daladier, avec le Décrêt Sérol, menaçait de mort tout communiste arrêté. Les communistes étaient donc entrés en clandestinité dès août 1939.

Le 17 juin 1940 Charles Tillon, dirigeant communiste, diffuse à Bordeaux avec le concours de kiosquiers communistes, un appel à la résistance à l’occupant nazi hitlérien ainsi qu’au pouvoir pétainiste. L’appel ( des tracts ) était encarté dans des journaux bordelais.

La résistance communiste à l’occupant nazi et au pouvoir pétainiste avait déjà commencé, dans la région du Pas de Calais et autres lieux, dès 1939/1940 ( du fait du choix de la défaite par nos « zélites militaires et bourgeoises » ) c’est à dire dès que le Parti Communiste a été interdit par le grand patronat français qui donnait ses ordres au gouvernement Daladier.

C’est à l’appel de la Direction clandestine du Parti communiste français dont elle était membre active qu’Emilienne Mopty rejoignit le groupe FTP dirigé par Charles Debarge, en 1940 afin de prendre les armes contre le pouvoir collaborationniste pétainiste et contre l’envahisseur nazi. Elle fut arrêtée par la gendarmerie française d’Arras le 16 septembre 1942, alors qu’avec son groupe elle envisageait d’attaquer un peloton d’exécution près de la citadelle d’Arras. Elle fut guillotinée à Cologne le 18 janvier 1943. Un jour un hommage du coeur devra être rendu, sans réserve, à toutes les résistantes communistes qui donnèrent leur vie pour que nous vivions dans un monde délivré du capitalisme létal. 

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Charles Debarge, l’un des organisateurs de la grève des mineurs du Pas-de-Calais de mai 1941 était recherché par la police dès 1940. Il participe à la constitution des premiers groupes FTP du Bassin minier avec des militants aguerris, souvent passés par les Brigades internationales en Espagne, ou de jeunes mineurs français et polonais. Il multiplia les actions (sabotages de voies ferrées,et de pylônes électriques,attaques de mairies et de dépôts d’explosifs notamment) dans le bassin minier, entre Lens et Douai. À Lens, au pont Césarine, le 11 avril 1942, il abattit une sentinelle allemande. Mais, en septembre 1942, il fut grièvement blessé à Ronchin dans la banlieue de Lille. Il mourut quelques heures plus tard, à la prison d’Arras sans avoir repris connaissance.

Nos camarades communistes, qui prirent les armes contre l’occupant nazi et ses valets pétainiste dès 1940, avant de tomber sous les balles nazies, ceux de Chateaubriand et de tant d’autres lieux de supplice, les patriotes dont on sait le nom et les patriotes inconnus, s’ils criaient, outre Vive la France, Vive le Parti Communiste Français, également Vive Staline, c’est parce qu’ils connaissaient les immenses efforts de Staline pour faire obstacle à cette guerre immonde qui avait pour fondement la même crise que celle de 1914 qui avait conduit le capital français à déclarer la guerre au capital allemand. Pierre Semard, en 1942, dans sa dernière lettre, écrit qu’il est certain que les nazis seront vaincus, il savait que Staline, ayant pris en mains la défense de son pays, avait galvanisé l’ensemble des peuples de l’Union Soviétique par ses discours et ses mots d’ordre, que Moscou n’était pas tombée aux mains des fascistes et que, malgré la barbarie de l’assaut nazie l’URSS allait écraser la bête fasciste.

En ces heures noires la première lueur d’espoir c’est de l’URSS et de Staline qu’elle est venue.

La reddition des 150 divisions de Von Paulus à Stalingrad le 2 février 1943 apporta à la Résistance communiste, en France et au sein des pays de l’Europe occupée, un regain d’espoir et d’activité. Les journaux clandestins s’en firent l’écho, malgré les avis de De Gaulle qui demandait à la Résistance d’attendre le jour « J  » c’est-à-dire le débarquement anglo-américain pour procéder à des actes de résistance. La victoire de Stalingrad eut pour effet de décupler le soutien du peuple qui savait maintenant à qui il devrait, en premier lieu, la Libération de la France. Et après la Libération, lors du premier vote, le Parti Communiste, en hommage à son « patriotisme indéfectible » obtint plus de 25% des suffrages. Et la « vox populi » l’appelait « Le Parti des fusillés »

Mais les forces capitalistes ne s’avouent jamais vaincues ! après la mort de Staline, elles sont arrivées, avec la réintroduction du capitalisme sauvage en URSS, la déliquescence de son Parti communiste, sa dissolution, à atteindre politiquement et idéologiquement tous ceux qui continuent à lutter contre l’exploitation et l’injustice de classe, qui résistent à l’attaque barbare contre tous droits social, syndical et démocratique des peuples projetés dans les conditions de la crise économique mondiale du capitalisme.

Il s’en est suivi une dégénérescence terrible du Parti communiste français et son alignement sur les valeurs de la très grande bourgeoisie. Il est devenu une pitoyable organisation réformiste et électoraliste, un Parti composé de carriéristes opportunistes, qui « dissolvent » le rôle des résistants communistes lors de l’occupation de notre pays par le 3e Reich hitlérien, qui ont jeté aux orties l’objectif de la prise du pouvoir et l’instauration d’une société à économie socialiste allant vers le communisme, à savoir la propriété collective des moyens de production synonyme d’abolition de l’esclavage salarié.

Il ne faut, à aucun moment, perdre de vue qu’en France ainsi que que dans tous les pays de l’Union Européenne nazifiée, d’une part la désinformation violente par les « merdias » et d’autre part les réformes des programmes d’Histoire, ont contribué à gommer tout aspect critique de cette discipline afin que les jeunes et moins jeunes ne puissent posséder les clés de compréhension du monde passé et actuel, ne puissent se forger un esprit critique face aux discours politiques ou médiatiques. CAR l’enseignement de l’Histoire, aujourd’hui, cherche à présenter l’ordre capitaliste comme un modèle économique social et politique seul porteur de progrès. L’ intoxication des consciences et l’ignorance crasse vont crescendo !! car les comportements humains sont le résultat d’un lent travail idéologique. Comme l’écrit Karl Marx « l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe qui domine »

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Je précise que j’ai été indignée par le fait qu’un organisme gaulliste, commémorant le 8 mai 1945, parlant de la résistance des Français à l’occupant nazi ( SIC ) a fait l’impasse sur la résistance des communistes dès 1940. Les « anti communistes » n’ont commencé à « résister » qu’à partir de la victoire de Stalingrad, alors que les communistes résistants Français étaient dans l’action dès 1940. Cet organisme gaulliste n’a fait référence qu’à « la résistance » à partir de Londres !!!

Cet organisme ( que j’ai interpellé et s’est bien gardé de me répondre ) s’est donc associé à la campagne actuelle de réécriture des faits matérialistes de l’Histoire.

Il s’avère que les « gogos incultes » ingurgitent, du fait de ces « falsificateurs gaullistes » que la résistance ne fut que l’affaire de De Gaulle et ses copains à Londres. CQFD

Envoyé par Berthe Poggiale Avidor

http://mai68.org/spip2/spip.php?article15487

Version ODT : http://mai68.org/spip2/IMG/odt/Resi…

Version PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Resi…

 

 

 

 

 

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