« Maïdan » au Bélarus: le Flop Final!!!

 

 

 

Светлана Тихановская

Светлана Тихановская объявила срок Народного Ультиматума

Svetlana Tikhanovskaïa déclare le délai de l’Ultimatum Populaire.
 
https://t.me/tsikhanouskaya/261


«Два месяца назад мы проснулись, как в обычный выходной день, и поехали голосовать.

«Il y a deux mois, nous nous sommes réveillés comme un jour de congé habituel et nous sommes allés voter.

И мы все проголосовали за перемены. Два месяца назад был наш последний обычный выходной.

Et nous avons tous voté pour le changement. Il y a deux mois, c’était notre dernier jour de congé habituel.

Мы вышли на улицы, чтобы вернуть свои голоса, и получили за это пули, дубинки, тюремные камеры и циничную ложь режима.

Nous sommes descendus dans les rues pour récupérer nos voix et nous avons reçu pour cela des balles, des coups de matraques, des cellules de prison et les mensonges cyniques du régime.

Они спрашивают нас во время ударов: «Вы хотели перемен?» Они говорят нам: «Вот вам перемены».

Ils nous demandent au moment des frappes : « Vous vouliez des changements ?» Ils nous disent : « Voici des changements pour vous. »

Мы ответим: этоне перемены. Вы сажали нас всегда, а теперь стали сажать еще больше. Вы запугивали нас всегда, а теперь стали запугивать еще больше.

Nous répondons : ce ne sont pas des changements. Vous nous avez toujours arrêtés, et maintenant vous avez commencé à nous arrêter encore davantage. Vous nous avez toujours intimidés et maintenant vous commencez à nous intimider encore davantage.

Вы всегда били мужчин, а теперь бьете еще женщин, детей и стариков. Не пытайтесь выдавать это за диалог.

Vous avez toujours battu les hommes, et maintenant vous battez encore les femmes, les enfants et les vieillards. N’essayez pas de faire passer cela pour un dialogue.

Это государственный террор. И каждый, кто еще не принял решение перейти на сторону народа — соучастник террора.

C’est de la terreur d’Etat. Et tous ceux qui n’ont pas encore pris la décision de passer du côté du peuple sont des complices de la terreur.

Заявите публично о том, что больше не поддерживаете режим.

Déclarez publiquement que vous ne soutenez plus le régime.

Обратитесь к нам через фонды, письма или даже знакомых.

Adressez vous à nous par les fonds, les lettres, et même les connaissances.

Если вы не сделаете этого — значит это вашими руками сейчас избивают наших бабушек и дедушек. Это из-за вас им вчера угрожали оружием — возможно, впервые с их страшного военного детства.

Si vous ne faites pas cela, cela signifie que par vos mains sont maintenant battus nos grands-mères et nos grands-pères. C’est à cause de vous qu’hier ils ont été menacés par des armes, possiblement, pour la première fois depuis leur terrible enfance de la guerre.


Мы много раз говорили, что готовы к диалогу и переговорам. Но разговор за решеткой — это не диалог. Избивать свой народ после заявлений о готовности к переговорам — не диалог.

Nous avons de nombreuses fois dit que nous sommes prêts au dialogue et aux pourparlers. Mais une discussion derrière les barreaux, ce n’est pas un dialogue. Battre son peuple après des déclarations sur la préparation des pourparlers, ce n’est pas un dialogue.

 Лукашенко убивает своё будущее и пытается утянуть за собой чиновников, силовиков и весь беларусский народ. Но мы этого не допустим.

Loukachenko anéanti son avenir et essaie d’entraîner avec lui les fonctionnaires, les forces de l’ordre, et tout le peuple biélorusse. Mais nous n’admettrons pas cela.

Прошло два месяца политического кризиса, насилия и беззакония — и с нас хватит.

Se sont écoulés deux mois de crise politique, de violence et d’illégalité, et cela nous suffit.

25 октября мы объявляем Народный Ультиматум.

Le 25 Octobre nous déclarons l’Ultimatum Populaire.


У режима есть 13 дней, чтобы выполнить три обязательных требования:

Le régime a 13 jours pour réaliser les trois revendications obligatoires:

1. Лукашенко должен объявить об уходе.
2. Насилие на улицах должно остановиться полностью.
3. Все политзаключённые должны быть освобождены.

_1_ Loukachenko doit annoncer sa démission.

_2_La violence dans les rues doit cesser complètement.

_3_Tous les prisonniers politiques doivent être libérés.


Если до 25 октября наши требования не будут выполнены,
вся страна мирно выйдет на улицы с Народным Ультиматумом.

Si le 25 Octobre nos revendications ne sont pas réalisées, tout le pays descendra pacifiquement dans les rues avec l’Ultimatum Populaire.

И 26 октября начнётся национальная забастовка всех предприятий, блокировка всех дорог, обвал продаж в государственных магазинах.

Et le 26 Octobre commencera la grève nationale de toutes les entreprises, le blocage de toutes les routes, l’effondrement des ventes dans les magasins d’Etat.

У вас есть 13 дней, чтобы выполнить три условия. У нас есть 13 дней, чтобы подготовиться, и всё это время беларусы будут продолжать свой мирный и настойчивый протест.

Vous avez 13 jours pour remplir les trois conditions. Nous avons 13 jours pour nous préparer, et pendant tout ce temps les biélorusses continueront leurs manifestations pacifiques et persévérantes.

Вы пытаетесь парализовать жизнь нашей страны, не понимая, что Беларусь сильнее, чем режим. Раз вы ждали приказа – то вот приказ. И срок его исполнения – до 25 октября».

Vous essayez de paralyser la vie de notre pays, ne comprenant pas que le Bélarus est plus fort que le régime. Si vous attendiez un ordre, voici donc un ordre. Et le délai de son exécution, au 25 Octobre ».

t.me/tsikhanouskaya/261

457.5K viewsedited  Oct 13 at 13:05

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Nous voici donc déjà le 3 Novembre… Il serait évidemment faux d’affirmer qu’au Bélarus toute agitation de l' »opposition », dont Tikhanovskaïa est la figure de proue, a complètement cessé.

Mais tant en regard de ses affirmations que de ses prétentions à faire tomber le « régime » de Loukachenko, c’est à dire le président du Bélarus élu constitutionnellement selon les lois de son pays et son gouvernement, il est donc grand temps, plus d’une semaine après l’échéance de l' »ultimatum » et trois semaines après sa promulgation, de faire le bilan de son effet et de le mettre en relation avec ses causes invoquées, pour le moins, péremptoirement, dans ce texte!

A l’évidence, le but essentiel est complètement manqué: le « régime » de Loukachenko n’est pas tombé et il ne semble même pas du tout sur le point de vaciller, si toutefois les observateurs inattentifs ont pu avoir brièvement cette impression autour de la mi-Août, au moment des premières « grandes manifestations » post-électorales.

Depuis le 16 Août, premier Dimanche post-électoral, chaque Dimanche voit se regrouper une nouvelle « marche » de l’opposition, avec un thème de circonstance allégué comme mot d’ordre de « ralliement ».

Or qu’en était-il Dimanche dernier, le 1er Novembre, exactement une semaine après l’échéance de cet « ultimatum »?

L’estimation la plus répandue dans les médias ukrainiens, généralement favorables à l' »opposition », héritage du « Maîdan » oblige, tourne autour de 5000 manifestants… exemple:

https://tvkrt.com.ua/news/127372

Les médias russes, qui ont également massivement soutenu l' »opposition » pendant la campagne et les premières semaines post-électorales, sont désormais plus « mesurés », c’est le cas de le dire… En l’occurrence avec une estimation autour de 2000 manifestants:

https://eadaily.com/ru/news/2020/11/01/sobytiya-v-minske-shestvie-demonstrantov-v-kuropaty-i-zvuki-strelby

Ce qui, pour une ville d’environ 2 000 000 d’habitants, représente donc 0,1%, soit un millième de la population totale!

Même en prenant l’estimation « haute » à 5000 manifestants, cela fait donc 0,25 %, soit un quart de point!

Bien évidemment, on admettra que la motivation d’un électeur et la motivation d’un manifestant n’est pas du même ordre et que s’il y a nécessairement un lien entre ces deux motivations, il reste relatif et indirect. Le 16 Août, l' »opposition », qui revendiquait généralement « 100 000 manifestants », n’en accordait pas moins jusqu’à 75 000 au Président Loukachenko, pour son meeting tenu au même moment, Place de l’Indépendance. Or une étude plus réaliste de cette journée décisive en termes de rapport de forces sur le terrain montre que si environ 100 000 personnes sont bien descendues dans les rues ce jour là, cela recouvre l’ensemble des événements et en parts sensiblement égales de chaque côté. Et dans ces conditions, si chaque camp entend protester contre le « vol de la victoire électorale » par l’autre, la motivation des électeurs de Loukachenko, qui venait donc d’être réélu, une semaine plus tôt, dans les conditions légales et constitutionnelles du pays, était donc d’un ordre différent que celle de l’opposition, qui revendiquait carrément une inversion du résultat, qui avait donné 80% au Président Loukachenko et 10% à son adversaire « principale », Svetlana Tikhanovskaïa!

 Sans oublier que tout au long de la campage électorale, et afin de tenter de préparer l’opinion à sa future tentative de coup d’Etat, l’opposition avait non seulement abreuvé quotidiennement d’insultes le Président, mais également tenté d’accréditer l’idée de son isolement le plus complet en le nommant « Sacha 3% », ce qui était supposé sugnifier son électorat « réél » selon cette « opposition »!

Aujourd’hui, près de trois mois après les élections, et près de trois mois d’agitation « persévérante », selon le mot de Tikhanovskaïa, « настойчивый », mais qui peut aussi, et surtout dans le contexte, se traduire par « acharnée », il est donc également temps de faire le point non seulement sur ses prétentions, mais aussi sur les affirmations qui les sous-tendent:

« Nous sommes descendus dans les rues pour récupérer nos voix et nous avons reçu pour cela des balles, des coups de matraques, des cellules de prison et les mensonges cyniques du régime. »

_« Nous sommes descendus dans les rues pour récupérer nos voix »:

>>> Même sans être dans le supposé mystère des urnes au Bélarus, on a donc déjà une idée de ce qu’il en est réellement…

_ »nous avons reçu pour cela des balles »:

>>> Il y a eu effectivement un manifestant décédé des suites d’un tir à balles réelles. Cela s’est produit le deuxième jour des prétendues « manifestations pacifiques », suite à l’agression d’un groupe de manifestants « pacifiques » armés de barres de fer et ayant réussi à encercler un groupe de policiers.

En réalité, barricades, cocktails molotov, mortiers d’artifices, incendies, chacun peu juger du côté « pacifique » de ces manifestations…

Au cours de ces violences, deux autres manifestants ont malheureusement perdu la vie, sans qu’il y ait eu usage d’armes à feu, de la part des forces de l’ordre.

Ces violences ont commencé avant même la fin du scrutin, avec les premiers sondages « sortie des urnes », déplaisants pour l' »opposition », et qui a donc organisé un blocage de certains bureaux de vote, nécessitant évidemment l’intervention des forces de l’ordre, et même de l’armée, selon Loukachenko, s’exprimant au meeting des femmes biélorusses le 17/09/2020:

EXTRAIT

>>>https://youtu.be/UsTFqAznPzc (à 2h 44 mn)

« Я вам клянусь, никакого вранья на выборах не было.

Je vous jure qu’il n’y a eu aucun mensonge aux élections.

Нельзя фальсифицировать выборы в 80 процентов…

Il est impossible de falsifier des élections à 80%…

Им (оппонентам. — Прим. ред.) не нужны были итоги выборов, ибо до закрытия избирательных участков они не стали бы атаковать мирную столицу.

Ils (L’opposition-NDLR) n’avaient nul besoin des résultats des élections, sinon ils n’auraient pas attaqué une capitale pacifique dès avant la fermeture des bureaux de vote.

За два с половиной часа они начали эту атаку, собравшись в обеденное время, когда люди шли на выборы.

Depuis deux heures et demi ils ont commencé cette attaque, s’étant rassemblés à l’heure du déjeuner, quand les gens allaient voter.

Весь этот день (основной день голосования 9 августа. — Прим. ред.) был соткан из провокаций.

Toute cette journée (du 9 Août-NDLR) a été émaillée de provocations.

И последняя провокация — блокирование на 69 участках в Минске и отдельных городах нашей страны ни в чем не повинных людей — членов избирательных участковых комиссий.

Et la dernière provocation, le blocage dans 69 bureaux de Minsk et différentes villes de notre pays de personnes innocentes – membres des commissions des bureaux de vote.

В основном там работали женщины: учителя, врачи, которые выполняли свой государственный долг.

Y travaillaient principalement des femmes, enseignantes, médecins, qui accomplissaient leur devoir civique.

И мне пришлось приказать армии, чтобы их на бронемашинах эвакуировали.

J’ai du ordonner à l’armée de les évacuer dans des véhicules blindés.

Это неприемлемо, и с этого все началось. Я не мог этого терпеть.

C’est inacceptable, et c’est ainsi que tout a commencé. Je ne pouvais le supporter. »

Dès lors un classique cycle « provocation-répression » était rapidement enclenché, dans l' »espoir », pour l’opposition, de déclencher une insurrection massive et rapide, qui eut donc logiquement reflété ses prétentions à représenter une majorité écrasante du peuple….

Au matin de la troisième nuit d’émeutes force fut de constater, pour l' »opposition », l’échec complet de cette stratégie, et pour cause… Avant même midi, le 12 Août, sortaient dans la rue 250 femmes habillées de robes blanches et portant des fleurs, formant une « chaîne pacifique » de prétendue protestation « contre la violence »… au nom de l' »opposition »!

Dès lors et dans les jours suivants, en dépit de l’illégalité constitutionnelle évidente de telles manifestations, le pouvoir a montré sa volonté d’apaisement en laissant se tenir absolument quotidiennement ce type de rassemblements, qui, en utilisant le prétexte des violences des premières nuits, ont réussi à mobiliser effectivement des foules considérables, sur ce mot d’ordre formellement « pacifique », mais certainement pas dans les proportions revendiquées par les médias d’opposition et relayées par tous les médias occidentaux, qui avaient déjà été les principaux soutiens, moraux et matériels, de l' »opposition », et de Tikhanovskaïa, bientôt élevée au rang de l’immaculée conception…!

_ « des coups de matraques, des cellules de prison et les mensonges cyniques du régime. »

>>> Dans tout Etat de droit, l’occupation illégale et quasi quoitidienne de places et de rues n’est pas une option, et le rétablissement de la circulation et de l’accès pour tous est bien une nécessité, qui entraine donc inévitablement la reprise du cycle « provocation-répresion », même si à un niveau de violence heureusement inférieur à celui des trois première nuits d’émeutes. C’est ce jeu de chat et de souris qui se perpétue donc depuis la « grande manif » du 16 Août, au cours de laquelle l' »opposition »avait même réussi à occuper brièvement la stèle de Minsk-Ville Héroïque, dédiée à la Résistance antifasciste, en y arborant sans vergogne ses prores couleurs et emblèmes, qui sont précisément ceux des Kollaborateurs du nazisme au Bélarus, durant la 2ème Guerre Mondiale.

>>>Et pour ce qui est des « mensonges », on mesure mieux, aujourd’hui, une semaine après l’échéance de cet « ultimatum », de quel côté ils sont réellement!

_ »Vous avez toujours battu les hommes, et maintenant vous battez encore les femmes, les enfants et les vieillards. N’essayez pas de faire passer cela pour un dialogue. »

>>>Comme on l’a vu, après l’échec de la pure violence au premier degré, la stratégie de l’opposition fut donc d’utiliser l’image de « femmes-fleurs pacifiques » pour les mettre, en réalité, en situation d’illégalité et tenter d’y entraîner d’autres, afin de réalimenter le cycle « provocation-répression » en train de se tarir.

>>>…Et lorsque cela n’eut plus suffit non plus, comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessus, ce fut la naîveté de la jeunesse qui fut mise à contribution, en commençant par une partie des étudiants, et pour finir, des lycéens!

>>>In fine, ce furent effectivement ensuite, après les « Samedis des femmes-fleurs » quelques groupes de retaités qui furent enrôlés dans cette galère, et après quelques incidents tout à fait regrettables du premier prétendu « Lundi des retraités » ils servent désormais de dernier refuge, « bouclier humain » et prétexte pour maintenir dans Minsk une apparence d' »agitation pacifique » suite à l’échec manifeste de l' »ultimatum » de Tikhanovskaïa.

_ »C’est de la terreur d’Etat. Et tous ceux qui n’ont pas encore pris la décision de passer du côté du peuple sont des complices de la terreur. »

>>>Au sujet de ce quasi-chantage, il est important de remarquer que l’appel à la « grève nationale » dont est assorti cet ultimatum est en réalité le quatrième appel à la grève générale et à la paralysie du pays, depuis celui du 16 Août! Or pas plus que les précédents il n’ a entraîné le moindre ralentissement durable ou même significatif dans aucune entreprise, publique ou privée. Après la « première vague » du 17 Août, qui a concerné tout au plus 1 à 2% dans les plus grandes entreprises, les « grévistes » sporadiques se sont comptés à quelques dizaines ici et là, sans parvenir à plus d’influence que quelques protestations générées par les violences dont ils se faisaient en réalité eux-mêmes les complices, en fait de « terreur »!

_ »Déclarez publiquement que vous ne soutenez plus le régime. »

>>>Cause toujours…!

_ »Adressez vous à nous par les fonds, les lettres, et même les connaissances. »

>>>Tikhanovskaïa a annoncé elle-même publiquement qu’elle disposait de plus de 7 Millions de dollars pour le financement des grèves, …qui n’ont pourtant jamais eut lieu!

>>>Conclusion: le peuple du Bélarus n’est pas à vendre!

_ »Si vous ne faites pas cela, cela signifie que par vos mains sont maintenant battus nos grands-mères et nos grands-pères. C’est à cause de vous qu’hier ils ont été menacés par des armes, possiblement, pour la première fois depuis leur terrible enfance de la guerre. »

>>>C’est carrément « l’Hôpital qui se moque de la charité », eut égard aux symboles arborés, qui évoquent en réalité le massacre d’un quart de la population biélorusse, au cours de la 2ème Guerre Mondiale, aux « bons soins » des occupants nazis, de fait « réhabilités » par l' »opposition » et ses « soutiens » occidentaux!

« Au total, 2 230 000 personnes furent tuées en Biélorussie pendant les 3 années d’occupation nazie, environ un quart de la population du pays »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Khatyn

« En tout, 2 230 000 personnes furent tuées en Biélorussie pendant les trois années d’occupation allemande »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_allemande_de_la_Bi%C3%A9lorussie

_ »Nous avons de nombreuses fois dit que nous sommes prêts au dialogue et aux pourparlers. Mais une discussion derrière les barreaux, ce n’est pas un dialogue. Battre son peuple après des déclarations sur la préparation des pourparlers, ce n’est pas un dialogue. »

>>>Dans les semaines qui ont suivi les élections, le Président Loukachenko a engagé un processus de dialogue national avec la population et les différentes composantes sociales de la vie biélorusse, en vue d’une réforme de la Constitution leur permettant une participation plus active, ainsi qu’un rôle accru du parlement et des institutions régionales.

>>>En se posant en « pouvoir alternatif légitime », le prétendu « Conseil de coordination » de l’opposition s’est délibérément placé dans l’illégalité, et s’est donc de lui-même enlevé toute possibilité de participer à un processus démocratique dans le cadre des institutions.

>>>Malgré cette situation, le Président Loukachenko a décidé de rencontrer une partie des détenus de l' »opposition », qui ne le sont pas du fait de leurs opinions politiques, mais bien soit du fait de leurs actions violentes et illégales contre l’ordre publiques, soit dans le cadre d’affaires financières illégales, comme c’est le cas pour l’ancien banquier Babariko, leader potentiel et « mécène » de cette « opposition », jusqu’à son arrestation, ainsi que celle de ses proches collaborateurs au sein de « Belgazprombank ». Ce n’est donc effectivement pas l’essentiel du dialogue national, mais simplement une partie, qui serait, en quelque sorte, comparable à Macron visitant les « Gilets Jaunes » emprisonnés suite à leur participation à certaines des manifestations non déclarées en France, et qui ont également « dégénéré »…!

_ »Loukachenko anéanti son avenir et essaie d’entraîner avec lui les fonctionnaires, les forces de l’ordre, et tout le peuple biélorusse. Mais nous n’admettrons pas cela. »

>>>Pour l’instant, c’est surtout Svetlana Tikhanovskaïa qui vient de saper, par cet « ultimatum », présomptueux et carrément stupide, son propre avenir politique et celui de son « opposition unie », qui, si elle le reste, se condamne en bloc avec elle!

_ »Se sont écoulés deux mois de crise politique, de violence et d’illégalité, et cela nous suffit. »

>>>Effectivement, on comprend bien que les biélorusses ont envie de retrouver une vie paisible! Mais l’échec cuisant de son « ultimatum » devrait logiquement apprendre à Svetlana Tikhanovskaïa à ne pas inverser les causes et les effets en ce qui concerne « crise politique, violence et illégalité »!!!

_1_Loukachenko doit annoncer sa démission.

>>>C’est clairement l’affirmation d’un coup d’Etat, dans la « tradition » des putschs fascistes d’autrefois, et maintenant, des « Révolutions de couleur » qui leur ont succédé, fomentées par l’Occident, mais en complicité, comme on l’a déjà vu en Ukraine, avec les reliquats du nazisme.

_2_La violence dans les rues doit cesser complètement.

>>>On a vu clairementce ce qu’il en était dans les relations de causes à effets et dans l’origine des cycles « provocations-répressions » au Bélarus!

_3_Tous les prisonniers politiques doivent être libérés.

>>>Les membres de l’opposition qui sont encore détenus le sont pour leurs activités illégales, et non pour leurs opinions politiques ou leur militantisme. La très grande masse des manifestants iterpellés pour leur simple participation aux manifestations illégales sont relâchés très rapidement, sauf, précisément, actions violentes de leur part.

_ »Si le 25 Octobre nos revendications ne sont pas réalisées, tout le pays descendra pacifiquement dans les rues avec l’Ultimatum Populaire. »

>>>Depuis le 16 Août les « grandes manifs » du Dimanche après-midi ont connu diverses fluctuations de participation, mais, globalement, n’ont pas cessé de décroître, jusqu’au 11 Octobre, ou même l’AFP, qui jusque là cautionnait par son « témoignage » la revendication sytématique des « 100 000 manifestants et plus » de l' »opposition », descend brutalement à un réaliste « au moins 10 000 »!

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/nombreuses-arrestations-au-belarus-au-debut-d-une-nouvelle-manifestation-12564df13108e7dd05edcd234735d1f0

>>>Avec la promulgation de l' »ultimatum », le 13 Octobre, les deux derniers dimanches avant échéance ont donc néanmoins connu un regain de mobilisation, effectivement, autour de 20 000 personnes, ce qui n’a évidemment pas permis d’enrayer la présente débâcle, constatée la semaine suivante…

_ »Et le 26 Octobre commencera la grève nationale de toutes les entreprises, le blocage de toutes les routes, l’effondrement des ventes dans les magasins d’Etat. »

>>>L’Apocalypse n’a pas eu lieu…

_ »Vous essayez de paralyser la vie de notre pays, ne comprenant pas que le Bélarus est plus fort que le régime. Si vous attendiez un ordre, voici donc un ordre. Et le délai de son exécution, au 25 Octobre. »

>>>Qui a essayé de paralyser quoi??? Et depuis trois mois?? Et avec quel résultat? Voir paragraphe précedent!

CQFD…!

Mais bien entendu, l’expérience montre que l’acharnement des hyènes fascistes et impérialistes est sans limites et qu’elles retenteront, à la prochaine occasion qui leur semblera suffisante, de s’en prendre à nouveau à l’indépendance et la liberté de la courageuse nation Bélarus, comme elle viennent de le faire, avec un autre échec cinglant, en Bolivie, et comme elles le tentent encore au Venzuela et dans bien d’autres pays, sans oublier, notamment, la situation désastreuse qu’elles ont institué en Ukraine.

Et tout cela se fait avec la complicité active des puissances impérialistes européennes, dont la France! Macron, outre la dictature pseudo-« sanitaire » qu’il est en train d’instituer en France, n’a pas hésité à se positionner en faveur de cette prétendue « opposition démocratique » et à proposer carrément la destitution du Président Loukachenko!

Les authentiques démocrates, outre leur combat local contre l’institution du cyber-fascisme « sanitaire » en France, déployé pour le compte de Big Pharma et des Banques Centrales détentrices de notre dette, en dernier ressort, doivent donc exprimer leur solidarité avec la Résistance du peuple du Bélarus et exiger de Macron qu’il reconnaisse la légitimité du Président Loukachenko, élu selon les lois et la Constitution de son pays!

Antoine Potier

Pétition

Le Président de la République Française n’a pas à décider qui doit ou ne doit pas être le Président d’un autre État !

Meeting antifasciste le 21/08/2020, au Fort de Brest (Bélarus), haut lieu de la Résistance anti-nazie en 1941.

L’Ukraine est malheureusement (…provisoirement !) passée sous la coupe des fascistes et de leurs sponsors occidentaux impérialistes et banco-centralistes mondialisés, mais le Bélarus peut encore être sauvé !

Macron et Merkel sont à la manœuvre en première ligne, mais nous pouvons encore les arrêter !

Pétition

Le Président de la République Française n’a pas à décider qui doit ou ne doit pas être le Président d’un autre État !

Auteur(s) :

Antoine POTIER

Destinataire(s) :

Emmanuel Macron (Président de la République)

La pétition

Le Président Emmanuel Macron doit reconnaître la légitimité du Président de la République du Bélarus, Alexandre Loukachenko, élu selon la Constitution et les lois de son pays.

https://www.mesopinions.com/petition/politique/president-republique-francaise-decider-etre-president/106731

Meeting antifasciste le 21/08/2020, au Fort de Brest (Bélarus), haut lieu de la Résistance anti-nazie en 1941.

Comme on le voit très longuement dans le film ci-dessous, pris le 1er Mai 1944 à Minsk, l’emblème actuel des pseudos-« démocrates » sponsorisés UE-US, blanc-rouge-blanc, avec ou sans son cavalier « Pahonia », était bien l’emblème officiel des Kollabos du nazisme…!

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RÉSISTANCE FRANCE – 1944

 

THIL (Meurthe et Moselle)

 

Un Maquis Franco-Russo-Biélorusse,

Avec le seul et unique détachement

entièrement féminin,

et essentiellement biélorusse !

 

« RODINA »

 

 

https://france.mid.ru/upload/intervention_image_resize/139271/769_576/729303f49341086c.png

Une plaque en français, sur l’un des piliers d’entrée de la mine, avec un drapeau biélorusse

 

https://cdnfr1.img.sputniknews.com/img/101601/56/1016015604_0:309:2499:1661_1000x0_80_0_1_6e369e504bad7f380f48cfe9fad7910b.jpg.webp

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/OzertamNy4k89DV4HlunYmdP0yY/930x620/regions/2020/06/09/5edf7cc70511b_alexandra_paramonova_galya_demyanova_nadiejda_lissoviets_mine_reduite_-4081035.jpg

Alexandra Paramonova Galya Demyanova et Nadiejda Lissoviets, trois des femmes du détachement Rodina • © Noliprod

 

Vers la fin de la guerre, en Mai 1944, les nazis, ne disposant plus de suffisamment de troupes, envoyaient leurs ouvriers au front et redirigeaient une partie des détenus des camps de concentration vers leurs sites industriels, et tentaient d’en implanter de nouveaux pour poursuivre leur fabrication d’armements les plus modernes, pour l’époque. Dans une ancienne mine de fer, à Thil, Meurthe et Moselle, ils pensaient avoir trouvé un nouveau site approprié pour renouveler la fabrication des missiles V1 et V2, à l’abri d’une détection et d’un bombardement éventuel des alliés.

Pour leur apport en main-d’oeuvre ils avaient donc transformé deux anciens camps militaires français, à l’origine prévus dans le cadre des infrastructures de la « Ligne Maginot », à Errouville et Morfontaine.

Mais l’histoire du détachement féminin a déjà commencé en réalité du côté de Minsk, au Bélarus… Dans cette région les nazis étaient déjà depuis un moment en butte à la résistance farouche des partisans biélorusses, qui comptaient de nombreuses femmes dans leurs rangs, contrairement aux maquis français, exclusivement masculins. En Mai 1944, ce sont donc, entre autres, des partisanes biélorusses prisonnières qui sont envoyée dans ce nouveau camp de concentration à Thil. Les conditions de travail à la mine et au camp sont terribles et les détenus décèdent à un rythme tel que les nazis récupèrent l’incinérateur des abattoirs voisins pour en faire un four crématoire. Néanmoins, l’esprit de résistance demeure intact chez les partisanes biélorusses et le 1er Mai 1944 elles font le trajet du camp à la mine en arborant des drapeaux soviétiques et des foulards rouges improvisés et en chantant l’internationale, hymne soviétique de l’époque, avec les applaudissements et les encouragements des villageois au passage, qui reprennent en choeur improvisé. Durement sanctionnées elles n’en arrivent pas moins à s’évader peu après, avec la complicité des maquis locaux et des ouvriers résistants du village.

Supposées demeurer cachées après leur évasion, elles refusent cette solution et veulent intégrer le maquis français, qui, à priori, les refuse. Finalement, avec très peu d’armes au départ elles n’en montent pas moins leur propre détachement, qui se fournit rapidement au détriment de l’arsenal ennemi et combat victorieusement jusqu’à la fin de la guerre.

 

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L’ancienne mine de fer a abrité un camp de travail de prisonniers des nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale • © Noliprod

 

 

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L’autre pilier d’entrée de la mine, avec une plaque en russe, et également, un drapeau biélorusse.

 

« Les prisonnières étaient logées sur des lits de bois dans le camp d’Errouville, — explique René Barchi, historien — tous les matins elles étaient emmenées en train à Thil. Après avoir marché pendant 4-5 km à travers bois, elles traversaient la ville et entraient dans la mine vers 6 heures du matin pour en ressortir le soir très tard, affamées, bien sûr.

Au fond de la mine se sont liées des amitiés entre elles. On décomptait plusieurs nationalités parmi les ouvriers, il y a eu également des mineurs locaux, libres dans leurs déplacements. Parmi ces mineurs — beaucoup d’immigrés: des Polonais, beaucoup d’Italiens, quelques Français. C’est une région où historiquement vivaient beaucoup d’immigrés, on était habitué à la lutte sociale et les communistes étaient très présents. A travers les Polonais, qui parlaient la langue slave, on pouvait arriver à se comprendre plus ou moins avec les Russes lorsque les gardiens ne regardaient pas. Ainsi, des contacts avec les partisans français ont été établis.

Lorsque le train arrivait à Thil, vers cinq heures du matin, on les entendait venir. Elles avaient des sabots aux pieds, ça faisait beaucoup de bruit, tous les matins les habitants de la Grand Rue étaient réveillés. Il y a eu des actes de solidarité: comme elles n’avaient pas beaucoup à manger on leur jetait du pain, des pommes de terre, des habits chauds pour l’hiver, etc. lorsque les Allemands ne regardaient pas. Même s’il y avait des difficultés de communication, on se comprenait par gestes.

Le 1er Mai 1944 un évènement hors du commun s’est produit: ces filles ont décidé de commémorer la Fête du Travail. Elles avaient trouvé des chiffons rouges et elles avaient confectionné à la va-vite un drapeau soviétique. Elles avaient également mis autour de leurs têtes des foulards rouges. À partir du train et jusqu’à la mine, elles ont marché avec ce drapeau et elles ont chanté l’Internationale. Tous les habitants sont sortis aussi, ils ont applaudi et chanté avec elles. Les Allemands étaient fous de rage, ils ont tiré en l’air, ont poussé les filles vers la mine à coups de crosse. Elles ont fait leur journée de travail et au retour les leaders de la manifestation furent jetées au cachot. C’était un peu inconscient, car cela a appelé une répréssion de la part des nazis. Malgré tout elles l’ont fait. »

La cellule des Résistants a décidé d’accélérer les choses et les partisans ont organisé l’évasion des « fautives » En pleine nuit, 37 jeunes filles parmi ces courageuses et 27 hommes se sont évadés pour rejoindre la Résistance française. Les partisans les ont fait marcher deux nuits de suite (c’était trop dangereux en journée) pour parcourir à peu près 60 kilomètres. Les Russes ont rejoint les camps de partisans dans les forêts de l’Argonne et dans la Meuse.

 

« Il était prévu par le commandement des partisans français que les jeunes filles soient réparties dans des familles amies jusqu’à la libération de la France, — dit René Barchi, — Mais ce qui a beaucoup étonné nos partisans c’est que ces jeunes filles se sont émues, un peu révoltées, et elles ont dit « il n’en est pas question, on va se battre! » Les Français ont répondu: « Mais c’est une affaire d’hommes » Elles ont rétorqué « Non non, chez nous tout le monde se bat — les vieux, les jeunes, les femmes, même les enfants — donc, donnez-nous des armes! ». Les partisans français avaient peu d’armes, mais ils leur en ont donné quelques-unes. Les filles russes ont dit: « On en trouvera nous-mêmes après avoir attaqué des convois allemands» Et c’est ce qu’il s’est passé: il y a eu des embuscades, des déraillements de train, même une attaque de prison pour libérer des partisans emprisonnés. À toutes ces occasions elles ont récupéré des armes sur les Allemands.

Ce détachement cent pour cent féminin qui a pris le nom « Rodina » (La Patrie), s’est battu jusqu’en septembre 1944, lorsque le territoire français a été libéré».

Oxana Bobrovitch

https://fr.sputniknews.com/analyse/201505091016014742/

 

 

Une émission historique biélorusse, avec les témoignages des français qui ont des liens directs avec cet épisode de l’histoire.

___https://ru.russki.lu/показ-документального-фильма-родина/

 

Par RT France, une approche résumée, avec également des témoignages utiles

https://francais.rt.com/france/74863-femmes-russes-dans-resistance-francaise

 

Après la guerre, les habitants de Thil ont décidé d’édifier, par souscription, une crypte renfermant le four crématoire, symbole de l’existence du camp. Ce monument fut inauguré le 17 novembre 1946 en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le député Louis Marin, le Président Fondateur de la Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP), le Colonel F.H. Manhés et les représentants du Général de Gaulle et du chef du gouvernement, Georges Bidault.

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/sites/default/files/2018-09/1024px-camp_de_thil.jpg

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/camp-de-concentration-de-thil

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/QX6srwsZsadU-tbHiYljWE-ehsQ/930x1135/regions/2020/06/09/5edebb547f5b6_four_crematoire_du_camp_de_thil.jpg

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/thil-54-le-camp-de-concentration-nazi-oublie-712677.html

 

 

Ci-dessous, une cérémonie franco-biélorusse, le 8 Septembre 2019, à Thil

https://i0.wp.com/france.mfa.gov.by/uploademb/france/1.jpg

http://france.mfa.gov.by/fr/embassy/news/c57631f3ae273f0a.html

 

 

https://ss.metronews.ru/userfiles/materials/72/720544/858x540.jpg

https://www.metronews.ru/novosti/world/reviews/kak-sovetskie-zhenschiny-voevali-za-rodinu-vo-francii-1179344/

 

 

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